B. le questionneur

Les révolutions suivent-elles des lois ? Mais d’abord qu’est-ce qu’une révolution ? (I 85)

Ceci ne diminue en rien sa réalité ; le personnage est son propre décor, peut-être décor d’une absence ? (I 71)

Ceux que l’humanité prend pour ses grands hommes ont-ils pu se passer d’être écrivains ? (César, Léonard de Vinci, Napoléon, Delacroix, Laplace, etc.) (I 48) L’ennui, ils ne l’évitent pas toujours, mais de combien de beautés et de vivacités ne se rachète-t-il pas ? (I 49) Peut-être était-ce de mauvais goût , mais quel accord trouver entre les statues actuelles, sortes d’anges de la volupté, dont le nu garde quelque chose de janséniste, et la violence des tragédies, leurs crimes, leurs transes, leurs pleurs, leurs ardeurs, leurs nausées et l’exaltation de leur passions morales ? (I 55) Délos est une île magique où se croisent des étincellement ; elle devient peu à peu miroir ; miroir de quoi ? (I 58) D’où vient donc notre plaisir ? (I 61)

Sans doute, c’est Anne-Marie qui gagne (pour un chrétien, bien mourir c’est gagner), et le Bien finit par triompher, mais enfin à quel prix ? Mais meurt-on d’un orage ? Meurt-on d’une défaite ? (I 38)

Que se passait-il donc à ces époques, dans ces pays, pour que la tragédie y fût possible, facile même ? (I 19)