1969
Textes
La peinture est-elle un langage ? Quel est le rapport du tableau et du langage dont fatalement on se sert pour le lire - c’est-à-dire pour (implicitement) l’écrire ? Ce rapport n’est-il pas le tableau lui-même ? (II 539) Peut-on concevoir une critique politique de la culture, une critique active et non plus seulement analytique, intellectuelle, qui s’établirait bien au-delà du dressage idéologique des communications de masse, dans des lieux mêmes, subtils, diffus, du dressage consommationnel, là précisément où le hippy exerce sa clairvoyance (incomplète) ? Peut-on imaginer un art de vivre, sinon révolutionnaire, du moins dégagé ? (II 546)
June 25th, 2007 at 5:31 pm
Un aquarelliste distingué, c’est celui qui peint sous la pluie ou celui qui peint avec sa
salive ?
Je décide (jusqu’à la prochaine averse) que c’est celui qui peint avec sa salive.
Samedi seize, il y en avait un parmi les spectateurs.
Le geste est magnifique et jubilatoire.